Du 20 au 22 novembre 2025, la ville de Zurich a accueilli le 90e Congrès Annuel de la Société Suisse de Pathologie, un rendez-vous majeur pour la communauté européenne de pathologie. L’IHU RespirERA y a présenté ses dernières avancées sur la biopsie liquide appliquée au cancer du poumon.
Un événement scientifique majeur en Suisse
Organisé au centre de congrès Lake Side, le 90e Congrès Annuel de la Société Suisse de Pathologie (SGPath/SSPath), ou 3e Journées Suisses de Pathologie, a réuni pathologistes, chercheurs et cliniciens autour des évolutions de la discipline.
Porté par de jeunes pathologistes suisses, avec le soutien de la SGPath et de l’IAP Suisse, l’événement a rassemblé durant trois jours la communauté scientifique pour échanger sur les avancées technologiques, les nouveaux enjeux diagnostiques et les innovations au service des patients.
Sous le thème « Pathology in Transition », le congrès a mis en lumière une discipline en pleine mutation, marquée par l’essor du diagnostic numérique, de l’intelligence artificielle et des approches de médecine de précision.
Des sessions scientifiques tournées vers l’avenir
Le programme a alterné conférences plénières, ateliers pratiques et cas cliniques interactifs couvrant de nombreuses spécialités, dont les pathologies pulmonaires.
Ce format mixte a permis aux participants de consolider leurs connaissances tout en découvrant les outils technologiques qui transforment le quotidien des laboratoires de pathologie.
L’IHU RespirERA présente ses avancées en biopsie liquide
Invité à partager l’expertise de l’institut, le Pr Paul Hofman, directeur de l’IHU RespirERA, est intervenu pour présenter les dernières avancées de l’IHU dans le domaine de la biopsie liquide appliquée au cancer du poumon.
La biopsie liquide, qui permet d’analyser des fragments tumoraux circulants à partir d’un simple prélèvement sanguin, représente un changement majeur dans le diagnostic et le suivi des cancers pulmonaires.
Ces avancées s’inscrivent pleinement dans l’objectif de l’IHU : accélérer l’accès à des diagnostics moins invasifs et plus précis pour améliorer la prise en charge des patients atteints de maladies respiratoires, en particulier les cancers pulmonaires.
